Titre : |
Définition du Genévrier de Phénicie (Juniperus aggr. phoenicea), reconsidéré à ses limites biogéographiques : Méditerranée orientale (Crète et Chypre) et Atlantique (Iles Canaries) |
Type de document : |
Tiré à part de revue |
Auteurs : |
Philippe Lebreton (1933-) ; Pedro Luis Pérez de Paz (1949-) |
Année de publication : |
2001 |
Importance : |
73-92 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[CBNPMP-Thématique] Systématique, taxonomie [CBNPMP-Thématique] Variabilité chimique (métabolites IIe) [CBNPMP-Thématique] Variabilité morphologique
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Mots-clés : |
Juniperus phoenicea L. |
Résumé : |
Des précisions systématiques sont fournies sur Juniperus aggr. phoenicea L. après étude phytochimique et morphométrique de divers spécimens couvrant depuis Chypre et la Crète, en Méditerranée orientale, jusqu'aux Iles Canaries. On confirme l'existence de deux taxons bien différenciés, élevés au rang d'espèces : J. phoenicea L. et J. turbinata (Guss.) emend. La première est déficiente en prodelphinidine et présente un nombre de graines par galbule supérieur à la seconde (7-9 versus 4-7). Chez cette dernière, deux sous-espèces sont reconnues : ssp. turbinata (présente sur le littoral mais aussi à l'intérieur des terres) et ssp. canariensis (Guyot) Rivas-Martinez et al. Les nouveaux résultats relatifs à Chypre et à la Crète (prodelphinidine, L.D. = ca. 6 mg/g) confirment le gradient négatif de teneur absolue en prodelphinidine signalé d'ouest en est de la Méditerranée ; il en est de même du nombre de graines par galbule, égal en moyenne à 4 seulement. Les spécimens canariens présentent une plus faible teneur en prodelphidine, relative (L.D.% = 59 %) et absolue (ca. 4 mg/g), à rapprocher de celle précédemment mise en évidence pour les montagnes du Maghreb (ca. 5 mg/g). L'originalité de la sous-espèce canariensis ressort également du nombre significativement faible de graines présentes dans chaque galbule (3 à 4 en moyenne). Au sein de la sous-espèce turbinata, on peut distinguer deux variétés, non seulement par la teneur en prodelphinidine mais aussi par le nombre de graines : «orientalis» (îles et littoral de Méditerranée orientale) et «occidentalis» (îles et littoral de Méditerranée occidentale) ; la seconde comporte un chimiovar particulier : «montana» (montagnes du Maghreb). Le taxon Juniperus phoenicea ainsi reconsidéré est situé dans son contexte biogéographique, bioclimatique et phytosociologique. |
Lien pérenne : |
DOI : 10.3406/linly.2001.11373 |
Permalink : |
https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=130754 |
Définition du Genévrier de Phénicie (Juniperus aggr. phoenicea), reconsidéré à ses limites biogéographiques : Méditerranée orientale (Crète et Chypre) et Atlantique (Iles Canaries) [Tiré à part de revue] / Philippe Lebreton (1933-) ; Pedro Luis Pérez de Paz (1949-) . - 2001 . - 73-92. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
[CBNPMP-Thématique] Systématique, taxonomie [CBNPMP-Thématique] Variabilité chimique (métabolites IIe) [CBNPMP-Thématique] Variabilité morphologique
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Mots-clés : |
Juniperus phoenicea L. |
Résumé : |
Des précisions systématiques sont fournies sur Juniperus aggr. phoenicea L. après étude phytochimique et morphométrique de divers spécimens couvrant depuis Chypre et la Crète, en Méditerranée orientale, jusqu'aux Iles Canaries. On confirme l'existence de deux taxons bien différenciés, élevés au rang d'espèces : J. phoenicea L. et J. turbinata (Guss.) emend. La première est déficiente en prodelphinidine et présente un nombre de graines par galbule supérieur à la seconde (7-9 versus 4-7). Chez cette dernière, deux sous-espèces sont reconnues : ssp. turbinata (présente sur le littoral mais aussi à l'intérieur des terres) et ssp. canariensis (Guyot) Rivas-Martinez et al. Les nouveaux résultats relatifs à Chypre et à la Crète (prodelphinidine, L.D. = ca. 6 mg/g) confirment le gradient négatif de teneur absolue en prodelphinidine signalé d'ouest en est de la Méditerranée ; il en est de même du nombre de graines par galbule, égal en moyenne à 4 seulement. Les spécimens canariens présentent une plus faible teneur en prodelphidine, relative (L.D.% = 59 %) et absolue (ca. 4 mg/g), à rapprocher de celle précédemment mise en évidence pour les montagnes du Maghreb (ca. 5 mg/g). L'originalité de la sous-espèce canariensis ressort également du nombre significativement faible de graines présentes dans chaque galbule (3 à 4 en moyenne). Au sein de la sous-espèce turbinata, on peut distinguer deux variétés, non seulement par la teneur en prodelphinidine mais aussi par le nombre de graines : «orientalis» (îles et littoral de Méditerranée orientale) et «occidentalis» (îles et littoral de Méditerranée occidentale) ; la seconde comporte un chimiovar particulier : «montana» (montagnes du Maghreb). Le taxon Juniperus phoenicea ainsi reconsidéré est situé dans son contexte biogéographique, bioclimatique et phytosociologique. |
Lien pérenne : |
DOI : 10.3406/linly.2001.11373 |
Permalink : |
https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=130754 |
Lebreton, Philippe (1933-), Pérez de Paz, Pedro Luis (1949-)
2001
Définition du Genévrier de Phénicie (Juniperus aggr. phoenicea), reconsidéré à ses limites biogéographiques : Méditerranée orientale (Crète et Chypre) et Atlantique (Iles Canaries).
Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 70(4)
: 73-92.
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