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Auteur Christine Bayet |
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Diversité biologique du genévrier commun, espèce collective flavoniquement polymorphe / Marcel Barbero (1990)
Titre : Diversité biologique du genévrier commun, espèce collective flavoniquement polymorphe Type de document : Tiré à part de revue Auteurs : Marcel Barbero ; Christine Bayet ; Abdulillah Hammoud ; Claire Laracine-Pittet ; Philippe Lebreton (1933-) Année de publication : 1990 Importance : 13-39 Langues : Français (fre) Catégories : [CBNPMP-Thématique] Variabilité chimique (métabolites IIe) Mots-clés : Juniperus communis Juniperus nana Willd. [nom. illeg.] Juniperus hemisphaerica C. Presl Résumé : Trois taxons ont été décrits pour réunir les genévriers communs de l’Ancien Monde : Juniperus communis L., Juniperus alpina (Suter) Celak, Juniperus hemisphaerica Presl. Leurs populations présentent une grande variabilité et les critères morphologiques (port et feuillage) ne permettent pas toujours de les séparer sans ambiguïté. Pour parvenir à une approche plus complète de la diversité biologique au sein de ce groupe, 450 spécimens ont été soumis à l’analyse proanthocyanique (prodelphinidine). Une approche multicritères (morphologique, géographique, écologique et biochimique) a tout d’abord permis de caractériser les profils référentiels de J. communis (23 spécimens), J. alpina (18 spécimens) et J. hemisphaerica (19 spécimens). Ces types ont ensuite guidé une analyse de populations présentes dans différents massifs montagneux, mettant en évidence selon les secteurs des processus d’introgression (J. communis x J. alpina ; J. communis x J. hemisphaerica ) qui expriment l’originalité des îles (Corse), ou de certains massifs fonctionnant comme des îles biogéographiques continentales (Ventoux, Lure, Apennins). Plus généralement, les genévriers rampants des montagnes méditerranéennes (Sierra Nevada) et péri-méditerranéennes (Pyrénées, Massif Central, Mont Ventoux, Alpes du Sud pro parte ) ne relèvent pas du taxon «nana», restreint aux Alpes et à quelques «îles» (Corse, Apennins) ; ils sont à rattacher fondamentalement au taxon communis (sensu stricto), comme d’ailleurs les populations Scandinaves et baltes, quel qu’en soit le port. La diversité biologique très marquée de Juniperus aggr. communis L. conduit les auteurs à discuter des origines phylogénétiques des principaux taxons, et à construire un nouveau schéma biogéographique de leur répartition. Des hypothèses sont formulées quant aux conséquences écologiques de la structuration biochimique des populations étudiées sur les tactiques de dissuasion des herbivores.
Note de contenu : Volume jubilaire du Professeur P. Quézel Lien pérenne : DOI : 10.3406/ecmed.1990.1649 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=129338 Barbero, Marcel, Bayet, Christine, Hammoud, Abdulillah, Laracine-Pittet, Claire, Lebreton, Philippe (1933-) 1990 Diversité biologique du genévrier commun, espèce collective flavoniquement polymorphe. Ecologia Mediterranea, 16 : 13-39.Documents numériques
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Article (1990)Adobe Acrobat PDF Le genévrier nain n'est pas un taxon arctico-alpin, preuves biochimiques à l'appui / Philippe Lebreton in Revue valdôtaine d'histoire naturelle, 48 (suppl.) (1994)
[article]
Titre : Le genévrier nain n'est pas un taxon arctico-alpin, preuves biochimiques à l'appui Type de document : Imprimé Auteurs : Philippe Lebreton (1933-) ; Christine Bayet Année de publication : 1994 Article en page(s) : 219-228 Langues : Français (fre) Mots-clés : Juniperus Note de contenu : Actes du colloque "Ecologie et biogéographie alpines" de septembre 1990 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=138177
in Revue valdôtaine d'histoire naturelle > 48 (suppl.) (1994) . - 219-228Lebreton, Philippe (1933-), Bayet, Christine 1994 Le genévrier nain n'est pas un taxon arctico-alpin, preuves biochimiques à l'appui. Revue valdôtaine d'histoire naturelle, 48(suppl.): 219-228.Variabilité polyphénolique et systématique du pin sylvestre Pinus sylvestris L. / Philippe Lebreton (1990)
Titre : Variabilité polyphénolique et systématique du pin sylvestre Pinus sylvestris L. Type de document : Tiré à part de revue Auteurs : Philippe Lebreton (1933-) ; Claire Laracine-Pittet ; Christine Bayet ; Josiane Lauranson Année de publication : 1990 Importance : 117-130 Langues : Français (fre) Catégories : [CBNPMP-Thématique] Centre de dispersion
[CBNPMP-Thématique] Distribution de la diversité génétique
[CBNPMP-Thématique] Variabilité chimique (métabolites IIe)Mots-clés : Pinus sylvestris L. Résumé : Le Pin sylvestre est sujet à polymorphisme polyphénolique tranché : chez un premier chimiotype, la prodelphinidine constitue le flavonoïde majeur ; chez le second, la voie de la phényl-trihydroxylation est réprimée au profit de la dihydroxylation : la procyanidine et la quercétine augmentent, tandis qu'apparaît la dihydroquercétine (= taxifoline, T). Le premier chimiotype (ou «chimiomorphe»), dit T-, est quasiment seul présent chez les populations «montagnardes» ou «froides» de l'espèce, de la Laponie à la Sierra Nevada, en passant par le Jura, les Alpes, le Massif central et les Pyrénées ; un cas extrême est offert par les individus écossais (procyanidine et quercétine vestigiales), relevant de la var scotica Schott. Le second chimiotype, T+, devient notable, voire prédominant, chez les populations planitiaires et «chaudes» ; il représente ainsi 29 à 62 % des individus en Suède centrale et méridionale, 43 % dans les basses Vosges, 32 % dans le Vaucluse (France), 35 % en Europe de l'Est. Du point de vue de la biogenèse chimique, ce second type est plus divers, et plus évolué. Outre la reconnaissance de la variété d'Ecosse, il est donc suggéré l'existence de 2 groupes infraspécifiques chez Pinus sylvestris L : un groupe archaïque boréo-alpin «A» (comme altitude) ayant persisté dans les zones-refuges élevées lors des dernières périodes interglaciaires ; un groupe plus récent et plus mobile «P» (comme plaine) ayant (re)colonisé (depuis le Nord-Est ?) les zones basses à la faveur des périodes de refroidissement. Cette proposition n'est pas contradictoire avec des hypothèses antérieures formulées par Guinier. Il n'est pas exclu que la reconnaissance et la sélection de ces chimiotypes flavoniques puisse constituer une aide à la pratique des reboisements, ou à leur analyse a posteriori. Lien pérenne : DOI : 10.1051/forest:19900203 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=129342 Lebreton, Philippe (1933-), Laracine-Pittet, Claire, Bayet, Christine, Lauranson, Josiane 1990 Variabilité polyphénolique et systématique du pin sylvestre Pinus sylvestris L. Annales des sciences forestières, 47 : 117-130.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2438 Lebreton P. Tiré à part Centre de documentation Tirés à part Consultable Documents numériques
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