Journal of applied ecology / British Ecological Society . 56Paru le : 01/01/2019 |
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Ajouter le résultat dans votre panierA functional diversity approach of crop sequences reveals that weed diversity and abundance show different responses to environmental variability / Lucie Mahaut in Journal of applied ecology, 56 (2019)
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Titre : A functional diversity approach of crop sequences reveals that weed diversity and abundance show different responses to environmental variability Type de document : Électronique Auteurs : Lucie Mahaut (1990-), Auteur ; Sabrina Gaba (1978-), Auteur ; Guillaume Fried, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : 1-47 Langues : Anglais (eng) Catégories : [CBNPMP-Thématique] Malherbologie Résumé : Combiner différentes espèces cultivées avec leurs pratiques agricoles spécifiques au sein d’une séquence de cultures peut permettre de contrôler l'abondance des adventices tout en favorisant une plus grande diversité d’espèces. A ce jour, la plupart des études ayant adressé ce sujet se sont bornées à comparer les communautés adventices observées dans des parcelles en monoculture ou en rotation de cultures. Cette comparaison dichotomique ne permet pas de comprendre quels sont les paramètres, dans la variabilité environnementale induite par les séquences de cultures, qui affectent la diversité et l'abondance des communautés adventices. Pour aller plus loin, nous proposons ici de décrire les séquences de cultures le long de gradients de perturbation et de variabilité des ressources en utilisant un trait fonctionnel de la culture et les pratiques agricoles associées. Se faisant, nous testons l'hypothèse selon laquelle la variabilité des perturbations réduit l'abondance des adventices et si au contraire, la variabilité des ressources disponibles favorise la diversité des adventices.
2. Nous avons utilisé les nombres fonctionnels de Hill pour calculer la diversité fonctionnelle des séquences de cultures en fonction de la date de semis, du spectre des herbicides et de la hauteur des espèces cultivées. Ces trois paramètres sont des approximations des dates de perturbation, des types de perturbation et de la disponibilité de la lumière. À l'aide d'une base de données sur le suivi des adventices à grande échelle (Biovigilance Flore), nous avons évalué la diversité fonctionnelle de 1045 séquences de cultures sur cinq campagnes culturales consécutives. Nous avons calculé la richesse spécifique et l'abondance des Page 3 of 47 Journal of Applied Ecology adventices aux échelles pluriannuelle (pool des adventices observées au cours de cinq campagnes culturales) et annuelle (pool des adventices observées au sein d’une céréale d'hiver précédée de cinq campagnes culturales). Nous avons également pris en compte les intensités des traitements herbicides et du travail du sol pour vérifier si l'intensité de la gestion affectait la manière dont la diversité et l'abondance des adventices répondent à la diversité de la séquence des cultures. 3. À l'échelle pluriannuelle, nos résultats montrent que la richesse des communautés adventices augmente avec la diversité de la hauteur de la culture et de la date de semis, tandis que l'abondance des adventices diminue avec la diversité des dates de semis. La richesse spécifique annuelle des communautés adventices (dans les céréales d’hiver)diminue avec la diversité des dates de semis de la séquence culturale passée, tandis que l'abondance annuelle des adventices dans les céréales d’hiver dépend peu de la diversité des séquences de cultures. 4. Synthèse et applications. Cette étude établit une base scientifique pour concevoir des séquences de cultures en fonction d'objectifs spécifiques de gestion des adventices. Nos résultats montrent que les agriculteurs peuvent augmenter la diversité du pool d’adventices présent à l'échelle pluriannuelle de la séquence de cultures en alternant des espèces cultivées dont la capacité concurrentielle et la date de semis diffèrent. Tout en favorisant une plus grande diversité d’espèces adventices, augmenter la diversité des dates de semis des cultures dans la séquence culturale permet également aux agriculteurs d’obtenir un meilleur contrôle de l'abondance des adventices.Lien pérenne : DOI : 10.1111/1365-2664.13389 / HAL : hal-02264010 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=144371
in Journal of applied ecology > 56 (2019) . - 1-47Mahaut, Lucie (1990-), Gaba, Sabrina (1978-), Fried, Guillaume 2019 A functional diversity approach of crop sequences reveals that weed diversity and abundance show different responses to environmental variability. Journal of applied ecology, 56: 1-47.Documents numériques
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Article (2019)URL Organic farming positively affects honeybee colonies in a flower-poor period in agricultural landscapes / Dimitry Wintermantel in Journal of applied ecology, 56 (2019)
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Titre : Organic farming positively affects honeybee colonies in a flower-poor period in agricultural landscapes Type de document : Électronique Auteurs : Dimitry Wintermantel ; Jean-François Odoux ; Joël Chadoeuf ; Vincent Bretagnolle Année de publication : 2019 Article en page(s) : 1960-1969 Langues : Anglais (eng) Résumé : L’agriculture conventionnelle a des conséquences avérées sur la biodiversité globale, incluant le déclin des pollinisateurs. L’agriculture biologique apparaît comme une alternative à l’agriculture intensive, mais son influence sur les abeilles domestiques reste très mal connue, malgré l’importance de celles-ci en tant que pollinisateurs des cultures et des plantes sauvages. Six années d’étude à grande échelle avec des mesures bimensuelles de traits de performance des colonies d’abeilles (10 ruchers par an répartis sur une zone d’étude de 435 km2 en France), ont permis d’établir une relation entre la surface de couvain d’ouvrières, le nombre d’abeilles adultes ou les réserves de miel, avec la proportion de terres agricoles conduites en pratique biologique aux alentours des ruches à deux échelles spatiales, locale et paysagère (300 m et 1500 m). Nous montrons, à une échelle locale, que l’agriculture biologique augmente à la fois la production de couvain et le nombre d’ouvrières en période de pénurie de fleurs, entre les floraisons du colza et du tournesol (ci-après dénommée « période de disette »). À l’échelle du paysage, l’agriculture biologique augmente aussi les réserves de miel pendant la période de disette ainsi qu’au début de la floraison du tournesol. Nos résultats suggèrent que le développement du couvain d’ouvrières bénéficie de l’agriculture biologique principalement grâce à un régime alimentaire plus diversifié lié à une augmentation des ressources de pollen à proximité immédiate des ruches. La réduction de la pression pesticide semble également améliorer la survie des abeilles, alors que l’augmentation des réserves en miel résulterait d’une disponibilité accrue des fleurs mellifères à proximité de la ruche. Synthèse et applications. Nous décrivons ici comment la surface de couvain d’ouvrières peut augmenter, même au cours de la période critique de disette entre les floraisons du colza et du tournesol. L'agriculture biologique peut ainsi augmenter la performance des colonies d'abeilles en période de pénurie de ressources, notamment grâce à un approvisionnement continu en ressources florales, comme les adventices des cultures, des couverts prairiaux ou la présence de composantes paysagères semi-naturelles (haies). La période de disette a été montrée comme une période critique pour la survie hivernale des colonies d’abeilles ; nous suggérons ici que l’agriculture biologique peut atténuer les conséquences de l'agriculture intensive sur la vitalité des colonies d’abeilles. Ainsi, l’agriculture biologique profite à un pollinisateur majeur des cultures, avec des implications favorables potentielles pour l’ensemble des activités agricoles. Lien pérenne : DOI : 10.1111/1365-2664.13447 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=144409
in Journal of applied ecology > 56 (2019) . - 1960-1969Wintermantel, Dimitry, Odoux, Jean-François, Chadoeuf, Joël, Bretagnolle, Vincent 2019 Organic farming positively affects honeybee colonies in a flower-poor period in agricultural landscapes. Journal of applied ecology, 56: 1960-1969.Documents numériques
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Article (2019)URL The contribution of spatial mass effects to plant diversity in arable fields / Helen Metcalfe in Journal of applied ecology, 56 (2019)
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Titre : The contribution of spatial mass effects to plant diversity in arable fields Type de document : Imprimé Auteurs : Helen Metcalfe ; Kirsty L. Hassall ; Sébastien Boinot ; Jonathan Storkey Année de publication : 2019 Article en page(s) : 1560-1574 Langues : Anglais (eng) Catégories : [CBNPMP-Thématique] Messicole Résumé : 1 In arable fields, plant species richness consistently increases at field edges. This potentially makes the field edge an important habitat for the conservation of the ruderal arable flora (or ‘weeds’) and the invertebrates and birds it supports. Increased diversity and abundance of weeds in crop edges could be owing to either a reduction in agricultural inputs towards the field edge and/or spatial mass effects associated with dispersal from the surrounding landscape. 2 We contend that the diversity of weed species in an arable field is a combination of resident species, that can persist under the intense selection pressure of regular cultivation and agrochemical inputs (typically more ruderal species), and transient species that rely on regular dispersal from neighbouring habitats (characterised by a more ‘competitive’ ecological strategy). 3 We analysed a large dataset of conventionally managed arable fields in the UK to study the effect of the immediate landscape on in-field plant diversity and abundance and to quantify the contribution of spatial mass effects to plant diversity in arable fields in the context of the ecological strategy of the resulting community. 4 We demonstrated that the decline in diversity with distance into an arable field is highly dependent on the immediate landscape, indicating the important role of spatial mass effects in explaining the increased species richness at field edges in conventionally managed fields. 5 We observed an increase in the proportion of typical arable weeds away from the field edge towards the centre. This increase was dependent on the immediate landscape and was associated with a higher proportion of more competitive species, with a lower fidelity to arable habitats, at the field edge. 6 Synthesis and applications. Conserving the ruderal arable plant community, and the invertebrates and birds that use it as a resource, in conventionally managed arable fields typically relies on the targeted reduction of fertilisers and herbicides in so-called ‘conservation headlands’. The success of these options will depend on the neighbouring habitat and boundary. They should be placed along margins where the potential for ingress of competitive species, that may become dominant in the absence of herbicides, is limited. This will enhance ecosystem services delivered by the ruderal flora and reduce the risk of competitive species occurring in the crop.
Lien pérenne : DOI : 10.1111/1365-2664.13414 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=148458
in Journal of applied ecology > 56 (2019) . - 1560-1574Metcalfe, Helen, Hassall, Kirsty L., Boinot, Sébastien, Storkey, Jonathan 2019 The contribution of spatial mass effects to plant diversity in arable fields. Journal of applied ecology, 56: 1560-1574.Documents numériques
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Article (2019)URL