Détail de l'auteur
Auteur Guillaume Fried |
Documents disponibles écrits par cet auteur (48)
Affiner la recherche
Two sides of one medal: Arable weed vegetation of Europe in phytosociological data compared to agronomical weed surveys / Jana Bürger in Applied vegetation science, 25 (1) (2022)
[article]
Titre : Two sides of one medal: Arable weed vegetation of Europe in phytosociological data compared to agronomical weed surveys Type de document : Imprimé Auteurs : Jana Bürger ; Filip Küzmič ; Urban Silc ; Florian Jansen ; Erwin Bergmeier ; Milan Chytrý (1967-) ; Alicia Cirujeda ; Silvia Fogliatto ; Guillaume Fried ; Denise Dostatny ; Bärbel Gerowitt (1958-) ; Michael Glemnitz ; José González‐Andújar ; Eva Hernández Plaza ; Jordi Izquierdo ; Michaela Kolárová ; Zdenka Lososova ; Helen Metcalfe ; Jevgenija Ņečajeva ; Sandrine Petit (1969-) ; Gyula Pinke (1968-) ; Valerijus Rašomavičius ; Christoph Redwitz ; Matthias Schumacher ; Lena Ulber ; Francesco Vidotto Année de publication : 2022 Article en page(s) : e12460 Langues : Français (fre) Catégories : [CBNPMP-Géographique] Europe
[CBNPMP-Thèmes] MessicoleRésumé : Questions : Two scientific disciplines, vegetation science and weed science, study arable weed vegetation, which has seen a strong diversity decrease in Europe over the last decades. We compared two collections of plot-based vegetation records originating from these two disciplines. The aim was to check the suitability of the collections for joint analysis and for addressing research questions from the opposing domains. We asked: are these collections complementary? If so, how can they be used for joint analysis? Location : Europe. Methods : We compared 13 311 phytosociological relevés and 13 328 records from weed science, concerning both data collection properties and the recorded species richness. To deal with bias in the data, we also analysed different subsets (i.e., crops, geographical regions, organic vs conventional fields, center vs edge plots). Results : Records from vegetation science have an average species number of 19.0 ± 10.4. Metadata on survey methodology or agronomic practices are rare in this collection. Records from weed science have an average species number of 8.5 ± 6.4. They are accompanied by extensive methodological information. Vegetation science records and the weed science records taken at field edges or from organic fields have similar species numbers. The collections cover different parts of Europe but the results are consistent in six geographical subsets and the overall data set. The difference in species numbers may be caused by differences in methodology between the disciplines, i.e., plot positioning within fields, plot sizes, or survey timing. Conclusion : This comparison of arable weed data that were originally sampled with a different purpose represents a new effort in connecting research between vegetation scientists and weed scientists. Both collections show different aspects of weed vegetation, which means the joint use of the data is valuable as it can contribute to a more complete picture of weed species diversity in European arable landscapes.
Lien pérenne : DOI : 10.1111/avsc.12460 / HAL : hal-03637578 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=149177
in Applied vegetation science > 25 (1) (2022) . - e12460Bürger, J., Küzmič, F., Silc, U., Jansen, F., Bergmeier, E., Chytrý, M., Cirujeda, A., Fogliatto, S., Fried, G., Dostatny, D., Gerowitt, B., Glemnitz, M., González‐Andújar, J., Hernández Plaza, E., Izquierdo, J., Kolárová, M., Lososova, Z., Metcalfe, H., Ņečajeva, J., Petit, S., Pinke, G., Rašomavičius, V., Redwitz, C., Schumacher, M., Ulber, L., Vidotto, F. 2022. Two sides of one medal: Arable weed vegetation of Europe in phytosociological data compared to agronomical weed surveys. Applied vegetation science, 25(1): e12460.Documents numériques
Consultable
Article (2022)URL Variations spatiales et temporelles des communautés adventices des cultures en France / Guillaume Fried (2007)
Titre : Variations spatiales et temporelles des communautés adventices des cultures en France Type de document : Imprimé Auteurs : Guillaume Fried ; François Bretagnolle, Directeur de thèse ; Université de Bourgogne, Organisme de soutenance ; Institut national de la recherche agronomique (INRA) Editeur : Dijon : Université de Bourgogne Année de publication : 2007 Importance : 357 p. Langues : Français (fre) Catégories : [CBNPMP-Thèmes] Mauvaises herbes Résumé : Le milieu cultivé est caractérisé par des perturbations régulières et intenses (labour, moisson) auxquelles certaines espèces, qualifiées d’adventices, se sont avérées particulièrement adaptées. Tout au long du XXème siècle, l’agrosystème cultivé a été marqué par des modifications profondes des systèmes de culture dont le rythme s’est accéléré durant les 50 dernières années avec l’adoption du désherbage chimique et la modification des rotations. En conséquence, la composition et la diversité des communautés adventices associées aux cultures annuelles ont été profondément modifiées. Au-delà de la réalisation de synthèses nationales actualisées par culture rendue possibles par le travail de collecte réalisé sur différents réseaux d’observatoires, cette thèse poursuit deux objectifs symétriques d’appliquer des concepts d’Ecologie (des communautés) pour analyser et interpréter les variations spatiales et temporelles de la flore adventice et d’utiliser le modèle des communautés adventices pour tester des théories d’Ecologie. Les travaux présentés sont basés sur des données récoltées à trois échelles spatiales emboîtées : le réseau Biovigilance Flore couvrant toute la France, le réseau ‘Barralis-Chadoeuf’ couvrant la Côte-d’Or à 30 années d’intervalle et le dispositif Fénay couvrant un paysage agricole. Les principaux résultats concernent : 1. Les règles d’assemblage des communautés adventices. Bien que fortement artificialisées par l’agriculture, les communautés adventices ne forment pas un assemblage aléatoire d’espèces. Nous montrons que les principales variations dans la composition des communautés sont expliquées dans l’ordre : i) par le type de culture en fonction de la date de semis opposant les cultures d’hiver aux cultures de printemps, ii) par les conditions pédo-climatiques, opposant la flore des sols argilo-calcaires des régions sèches à la flore des sols siliceux acides des régions à plus forte pluviométrie et iii) par un gradient latitudinal opposant la flore thermophile méditerranéenne à la flore eurosibérienne. L’effet ‘type de culture’ se décompose en deux types de contraintes principales : ‘date de semis’ et ‘herbicides’, qui induisent une convergence de traits. Les autres techniques culturales (travail du sol) présentent un pouvoir discriminant plus faible. Globalement, le poids direct de l’homme est plus important que celui du milieu aux échelles considérées. 2. Les changements de flore depuis les années 1970. En 30 ans, l’intensité du renouvellement (‘turnover’) parmi les espèces les plus communes varie du simple (blé d’hiver 33%) au double (maïs 61%) mais reste dans tous les cas très supérieur aux turnovers observés au cours des successions dans les écosystèmes ‘naturels’. La signification écologique des changements constatés a été interprétée en fonction des caractéristiques biologiques et/ou écologiques des espèces (traits fonctionnels, valeurs indicatrices d’Ellenberg, indices de spécialisation à une culture). Un premier cas d’étude concerne les changements au sein des espèces adventices majeures de la culture du tournesol. Le classement des espèces en groupes fonctionnels montre qu’un seul groupe sur les cinq identifiés rassemble la quasi-totalité des espèces en progression. Les caractéristiques liées à ce groupe fonctionnel montre qu’une des clefs pour réussir dans cette culture est de posséder un panel étendu parmi les traits mimétiques de la culture : tolérance aux herbicides, forte compétitivité (nitrophilie, grande taille), héliophilie, etc. Un deuxième cas d’étude porte sur l’évolution de la composition des communautés en Côte-d’Or. Un index de classification des espèces en fonction de l’amplitude de leur niche écologique montre que le ratio généralistes/spécialistes a significativement augmenté sauf vis-à-vis de la culture du colza dont les surfaces ont augmenté (+ 800 % depuis 1970). 3. Le déclin de la biodiversité dans les agrosystèmes cultivés. L’étude diachronique menée sur 158 parcelles en Côte-d’Or montre qu’au cours des 30 dernières années, l’évolution des communautés adventices est marquée par une baisse de 44% la richesse spécifique et de 67% de l’abondance des espèces dans les parcelles. Les variations spatiales de la diversité à l’échelle de la France indique que cette baisse de diversité pourrait découler de l’intensification incluant l’augmentation de la taille des parcelles et la disparition des haies à travers les remembrements, la régression de l’élevage et des systèmes extensifs associés, l’utilisation accrue des herbicides et l’enrichissement des sols oligotrophes. Contrairement à ce qui était attendu, l’intensification de l’agriculture n’a cependant pas conduit à une homogénéisation de la composition des communautés. Si des espèces spécialistes de conditions écologiques particulières ont poursuivi leur déclin, le poids de ce processus n’est pas significatif par rapport aux processus d’extinction des espèces les plus communes initialement présentes dans de nombreuses parcelles. A l’échelle régionale le nombre d’espèces reste stable. L’importance du déclin de la biodiversité floristique dans les champs cultivés n’est pas sans conséquence sur la fonctionnalité des communautés adventices (diminution de la diversité fonctionnelle, forte régression d’espèces servant de ressource aux oiseaux, déclin des espèces entomogames). Le poids des bords de champs dans la distribution de la diversité à l’échelle d’un paysage agricole est évalué et leur rôle dans la conservation des espèces en déclin est discuté. Les communautés adventices se sont avérées de bons modèles pour tester les théories d’Ecologie en particulier concernant l’évolution contrastée des espèces généralistes versus spécialistes face à l’hétérogénéité (temporelle) de l’habitat et la définition des règles d’assemblage à partir de la relation entre filtres environnementaux et traits des espèces. Lien pérenne : HAL : tel-02004862 Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=80064 Fried, G. 2007. Variations spatiales et temporelles des communautés adventices des cultures en France. Université de Bourgogne, Dijon. 357 pp.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18483 7070 Thèse et mémoire Centre de documentation Bibliothèque Consultable Documents numériques
Consultable
Thèse (2007)URL Weed flora : what changes during the last 30 years ? / Fabrice Dessaint (2007)
est un extrait de AFPP Vingtième Conférence du COLUMA, Journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes, Dijon 11 et 12 décembre 2007 (2007)
Titre : Weed flora : what changes during the last 30 years ? Type de document : Extrait d'ouvrage Auteurs : Fabrice Dessaint ; Guillaume Fried ; Gilbert Barralis Année de publication : 2007 Importance : p. non paginé Langues : Français (fre) Permalink : https://biblio.cbnpmp.fr/index.php?lvl=notice_display&id=85628 Dessaint, F., Fried, G., Barralis, G. 2007. Weed flora : what changes during the last 30 years ? In: AFPP Vingtième Conférence du COLUMA, Journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes, Dijon 11 et 12 décembre 2007. : non paginé.