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Auteur Vincent Boulanger |
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2021 (18) - 25 aout 2021 - Évaluation statistique d’un protocole de relevés bryologiques pour inventorier et suivre la biodiversité en forêt (Naturae) / Marion Gosselin
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[n° ou bulletin]
Titre : 2021 (18) - 25 aout 2021 - Évaluation statistique d’un protocole de relevés bryologiques pour inventorier et suivre la biodiversité en forêt Type de document : Imprimé Auteurs : Marion Gosselin ; Serge Cadet ; Denis Cartier ; Yann Dumas ; Thierry Gautrot ; Frédéric Ritz ; Mirham Blin ; Johann Keller ; Jean-Christophe Gattus ; Mickaël Kaczmar ; Christian Marck ; Nicolas Debaive ; Vincent Boulanger ; Yohann Paillet ; Frédéric Gosselin Année de publication : 2021 Importance : 243-270 Langues : Français (fre) Catégories : [Thématique] Bryophytes
[Thématique] Monitoring, suiviRésumé : Les Bryophytes représentent une partie importante de la biodiversité forestière. Pour étudier l’évolution de leur diversité dans le temps, ou entre modalités de gestion forestière, les protocoles de relevés doivent être adaptés à la diversité des supports colonisés, et reproductibles sans biais. Nous présentons le protocole standardisé que nous avons conçu et testé sur 14 massifs forestiers de plaine et de montagne en France métropolitaine (193 placettes). Sa faisabilité a été évaluée par retour d’expérience des opérateurs, et l’exhaustivité par la part d’espèces captées par le protocole en comparaison à des richesses de référence sur chaque placette. La reproductibilité a été évaluée par un test d’effet opérateur, sur des supports ayant chacun été inventorié par plusieurs opérateurs et fait l’objet d’un relevé de consensus. En combinant un inventaire dirigé par supports prédéfinis et un inventaire complémentaire en plein, notre protocole capte, pour les principaux types de supports, plus de 80 % de la richesse théorique calculée par l’indice Chao2. Augmenter le nombre de supports dans l’inventaire dirigé consommerait du temps pour un gain faible en espèces. L’effet opérateur joue sur le taux de détection des espèces, et peut être soit pris en compte dans les modélisations, soit réduit par entraînement. Notre protocole offre donc un bon compromis entre faisabilité, répétabilité et exhaustivité pour évaluer la diversité bryologique des peuplements forestiers de France métropolitaine dans la strate 0-2 m, dans le cadre de suivis temporels ou de comparaison de modalités écologiques ou de gestion. Identifiant pérenne : DOI : 10.5852/naturae2021a18 / HAL : hal-03326847
Gosselin, M., Cadet, S., Cartier, D., Dumas, Y., Gautrot, T., Ritz, F., Blin, M., Keller, J., Gattus, J.C., Kaczmar, M., Marck, C., Debaive, N., Boulanger, V., Paillet, Y., Gosselin, F., Évaluation statistique d’un protocole de relevés bryologiques pour inventorier et suivre la biodiversité en forêt. Naturae. 2021, 2021 (18), 243-270.Documents numériques
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Numéro 2021 (18)URLLes dispositifs de type enclos - exclos : des outils efficaces au service de la gestion et de la recherche / Anders Marell in Revue forestière française, 64 (2) (04/2012)
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[article]
Titre : Les dispositifs de type enclos - exclos : des outils efficaces au service de la gestion et de la recherche Type de document : Imprimé Auteurs : Anders Marell ; Philippe Ballon ; Jean Pierre Hamard ; Vincent Boulanger Année de publication : 2012 Article en page(s) : 139-150 Langues : Français (fre) Catégories : [Thématique] Aménagement forestier, aménagement pastoral, gestion forestière (forêt domaniale, privée, soumise..) Résumé : Suite aux fortes augmentations des populations d’ongulés sauvages, l’équilibre forêt-grands herbivores est devenu un enjeu majeur de la gestion durable des forêts. Intuitivement, les forestiers ont illustré les effets des herbivores en installant des placettes clôturées, suggérant indirectement une comparaison entre une végétation en présence et en l’absence d’herbivores. De nouveaux projets d’implantation de placettes clôturées se profilent, notamment dans des massifs où la pression des cervidés est jugée préoccupante. Cet article propose un rappel sur la notion d’enclos (placettes clôturées) ainsi qu’une présentation des applications potentielles comme dispositif de recherche et outil pour les gestionnaires. Afin de tirer le meilleur de ces installations, nous présentons des recommandations essentielles lors de la mise en place et pendant la durée des mesures, garantes d’un suivi rigoureux et pertinent. Identifiant pérenne : HAL : hal-00758126
in Revue forestière française > 64 (2) (04/2012) . - 139-150Marell, A., Ballon, P., Hamard, J.P., Boulanger, V., 2012 - Les dispositifs de type enclos - exclos : des outils efficaces au service de la gestion et de la recherche ; Revue forestière française, 64 (2) : 139-150.Documents numériques
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Article (2012)URLPression d'herbivorie et dynamique des communautés végétales : influence à court et moyen termes des populations de cervidés sur la diversité des communautés végétales en forêt / Vincent Boulanger (2010)
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Titre : Pression d'herbivorie et dynamique des communautés végétales : influence à court et moyen termes des populations de cervidés sur la diversité des communautés végétales en forêt Type de document : Électronique Auteurs : Vincent Boulanger Editeur : Nancy : Université de Nancy Année de publication : 2010 Importance : 316 p. Note générale : Mémoire de thèse spécialité "Biologie végétale et forestière" de l’École doctorale RP2E, Université de Nancy. Catégories : [Thématique] Autoécologie (relations/interactions individus-espèces)
[Thématique] Forêts (habitat)
[Thématique] Groupements végétaux, phytosociologieRésumé : Les cervidés, animaux mobiles et herbivores, peuvent influencer les distributions, assemblages et dynamiques d'espèces végétales. L'objectif de cette thèse est d'évaluer le rôle joué par les cervidés sur la composition, stratification et dynamique de la végétation forestière. Le ré-échantillonnage de relevés couplant composition et abroutissement de la flore, implantés en 1976 en Forêt d'Arc-en-Barrois (52) a permis d'identifier (i) des espèces ligneuses préférées (Cornus sp., Rosa arvensis) ou au contraire évitées par les cervidés qui sélectionnent les espèces arbustives et à bois dense et (ii) le niveau trophique et la pression d'abroutissement comme gradients structurant la végétation et déterminant les dynamiques des espèces et des communautés. Nous analysons plus précisément le rôle des cervidés dans la progression spectaculaire de Cynoglossum germanicum, espèce rare, épizoochore et toxique. A partir d'un réseau national d'enclos/exclos suivis sur 10 ans, nous montrons que les cervidés limitent la crois- sance des arbustes et des espèces compétitrices, ce qui profite à la richesse spécifique de la strate herbacée. La va- leur écologique et patrimoniale des espèces en progression est discutée. A l'aide de données de chasse, nous tentons d'isoler les rôles des différentes espèces d'ongulés dans ces dynamiques. Ces résultats exposent la complexité et la diversité des effets des cervidés sur la végétation forestière. Enfin, ce travail met l'accent sur la nécessité des suivis temporels intégrant toutes les composantes de l'écosystème forestier pour mieux appréhender les changements en cours. Identifiant pérenne : HAL : tel-02593862 Boulanger, V., 2010 - Pression d'herbivorie et dynamique des communautés végétales : influence à court et moyen termes des populations de cervidés sur la diversité des communautés végétales en forêt, Université de Nancy, Nancy, 316 p.Documents numériques
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Thèse (2010)URLRENECOFOR : Dix ans de suivi de la végétation forestière : avancées méthodologiques et évolution temporelle de la flore (1994/95-2005) / Frédéric Archaux (2009)
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Titre : RENECOFOR : Dix ans de suivi de la végétation forestière : avancées méthodologiques et évolution temporelle de la flore (1994/95-2005) Type de document : Imprimé Auteurs : Frédéric Archaux ; Vincent Boulanger ; Sylvaine Camaret ; Emmanuel Corcket ; Jean Luc Dupouey (1958-) ; Françoise Forgeard (1949-) ; Patricia Heuzé ; Myriam Lebret-Gallet ; Anders Marell ; Karine Payet ; Erwin Ulrich Editeur : ONF, Direction technique Année de publication : 2009 Importance : 456 p. Présentation : (pages 144 à 456 sur CD) ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84207-339-8 Langues : Français (fre) Catégories : [Thématique] Monitoring, suivi Résumé : Le réseau RENECOFOR est à ce jour le seul exemple français de suivi floristique de 102 sites permanents à l'échelle de la diversité des ses forêts de production. Les deux premières campagnes ont eu lieu en 1995 et en 2000 et ont donné lieu à deux publications (Dobremez et al. 1997, Camaret et al. 2004). Par ailleurs, 12 des 102 placettes du réseau font l’objet d’un suivi annuel depuis la mise en place du réseau (réseau Oxalis). Ce rapport présente la synthèse des analyses réalisées sur les trois premières campagnes, en intégrant la campagne d’observation réalisée en 2005. Après une brève présentation (1) des placettes floristiques, (2) des protocoles d'échantillonnage et d'assurance-contrôle qualité (exercices d'intercalibration, visites de contrôle) et (3) de la base de saisie Renecoflore, sont exposés les choix opérés sur les données d'origine pour les analyses. La seconde partie du rapport traite des sources de variabilité des observations (effet opérateur, saisonnalité et fluctuations interannuelles des cortèges floristique). Le rapport expose alors les évolutions temporelles des peuplements, des retombées atmosphériques et des conditions climatiques observées dans les placettes du réseau. La fin du rapport cherche ensuite à expliquer les évolutions des cortèges floristiques en lien avec ces évolutions de l'environnement. Nous nous sommes focalisés successivement sur : - l'évolution de la flore dans les sous-placettes non encloses en lien avec les évolutions des peuplements (tempêtes, coupes) et des retombées atmosphériques,- la comparaison entre sous-placettes encloses et non encloses en lien avec la pression d'herbivorie et - les fluctuations annuelles de la flore au sein du sous-réseau Oxalis en lien avec le climat. Les exercices d’intercalibration et les visites de contrôle ont mis en évidence que près d’une espèce sur cinq est ratée lors d'une visite (résultat également confirmé par la comparaison des relevés printaniers et estivaux). Ces valeurs élevées correspondent toutefois aux taux moyens rapportés dans la littérature. En comparaison, les erreurs de détermination et les déterminations au genre seulement sont nettement moins fréquentes que les cas de non-détection. Ces analyses indiquent également qu'il faut privilégier les équipes d’au moins deux personnes, les botanistes expérimentés avec une connaissance fine de la flore locale et limiter le nombre de relevés quotidiens. Enfin, des différences significatives du niveau d'exhaustivité des relevés existent entre équipes, lesquelles rendent nécessaires la prise en compte d'un effet opérateur lors des analyses des données RENECOFOR. La comparaison des relevés de printemps et d'été montre qu'un nombre non négligeable de taxons est rencontré plus fréquemment à l'une ou l'autre saison, même si l'utilité de deux visites repose moins sur la saisonnalité des cortèges floristiques que sur le fait que le temps de recherche des espèces est doublé. En moyenne, les visites de printemps et d'été permettent aux équipes de détecter entre 90 et 95% des espèces présentes. Parmi les douze placettes Oxalis, seulement 25 % à 50 % des espèces sont observées tous les ans : quatre à cinq années de relevés permettent en général de recenser au moins 85 % des espèces, ce qui signifie qu’un nombre relativement limité d’espèces sont véritablement fugaces. En extrapolant des placettes Oxalis à l’ensemble du dispositif, ces analyses montrent qu’entre 13 et 28% des espèces présentes sur les placettes RENECOFOR entre 1995 et 2005 n’ont pas été détectées à l’issue des trois passages quinquennaux. Ce n’est certainement pas un hasard si ces chiffres sont cohérents avec l’effet opérateur mis en évidence dans les relevés de contrôle et les exercices d’intercalibration (même si une partie des espèces ratées correspond certainement à des espèces éphémères). Ces analyses montrent également que la stratégie dont la performance se rapproche le plus d’un échantillonnage tous les ans consiste à effectuer les relevés deux années successives sur un cycle de 4 ans. La future stratégie d’échantillonnage de la flore au sein des placettes RENECOFOR repose sur des relevés tous les dix ans (fréquence décennale), à l’exception d'un sous-réseau de placettes (CATAENAT) où la fréquence demeurera quinquennale. Un compromis au surcoût acceptable serait de prévoir des relevés floristiques deux années de suite tous les 4 ans sur les placettes CATAENAT. Un tel dispositif permettrait notamment d’estimer la variabilité interannuelle (et ses évolutions au cours du temps) et la variabilité à plus long terme. L’historique des coupes et des chablis n’est pas parfaitement connu pour l’ensemble des placettes. Néanmoins, treize placettes n’ont vraisemblablement jamais fait l’objet de coupes depuis 1991/1992 (mais huit d'entre elles ont été touchées par les tempêtes de 1999), 67 placettes ont connu une coupe, 21 deux coupes et une trois coupes. Les tempêtes de 1999 ont touché 53 placettes dont 32 placettes plus lourdement touchées (au moins 5% des arbres touchés). Les tempêtes ont évidemment entraîné des modifications dendrométriques des peuplements. Le suivi des dépôts atmosphériques sous couvert depuis 1993 dans 26 placettes du sous-réseau CATAENAT) montre qu'une légère baisse des dépôts azotés et une baisse plus nette des dépôts de sulfates. L’étude de l’évolution des températures de 1995 à 2005 indique (1) très clairement des fluctuations synchrones entre les placettes, pour les quatre saisons, (2) une tendance à des étés plus chauds et des automnes régulièrement plus chauds à partir de 1998, (3) plusieurs épisodes climatiques exceptionnels (fortes températures automnales de 1997, canicule de l’été 2003) et (4) que les années 1995, 2000 et 2005 sont globalement dans la normale. Le synchronisme entre placettes est nettement moins marqué pour les précipitations. Même si les évolutions de la structure des communautés végétales semblent peu marquées à l’échelle du réseau entre 1995 et 2005, des changements floristiques sensibles sont visibles à une échelle plus fine. L’amplitude de déplacement est toujours relativement faible, ce qui suggère (1) une forte inertie des écosystèmes forestiers et (2) une grande différence d’échelle entre les variations floristiques observées à l’intérieur du type de placettes et la diversité floristique existant ente ces différents types. La forte dépendance de ces variations de structure des communautés aux types de placettes RENECOFOR considérés suggère un déterminisme environnemental complexe qui reste à rechercher. Les analyses menées à différents niveaux (indices synthétiques via la richesse spécifique et les indices d’Ellenberg ; assemblages via l’AFC ; espèces communes) ne montrent pas d’évolution directionnelle très marquée de la flore. Au contraire, les changements sont subtils, et reflètent en premier lieu l’évolution des peuplements sous l’influence des tempêtes et du sylviculteur et dans un second temps des dépôts atmosphériques. L’étude des caractéristiques écologiques de la flore mesurées par les indices d’Ellenberg montre (1) clairement une distinction entre placettes touchées et épargnées par les tempêtes de 1999 et (2) un effet limité des retombées atmosphériques (qui porte uniquement sur l'évolution du caractère nitrophile de la flore entre 1995 et 2000; aucun n'apparaît entre le caractère acidiphile de la flore et les dépôts de sulfate). De façon plus générale, les analyses mettent en avant l’importance pour la végétation herbacée de la compétition avec les étages supérieurs. Après dix années de mise en défens de la végétation, il ressort des comparaisons des relevés floristiques entre enclos et exclos que (1) la richesse et la diversité spécifique de la strate herbacée sont moins élevées dans l'enclos - et inversement pour les strates arbustives- et (2) la flore est moins héliophile et nitrophile dans l'enclos : ces observations sont cohérentes avec une régulation des communautés herbacées par les strates arbustives via leur interception de la lumière. D’autre part, cet effet positif des grands herbivores sur la diversité de la flore herbacée est d'autant plus marqué que la pression d’herbivorie était élevée lors de l’installation du dispositif. Les données Oxalis montrent que la richesse spécifique évolue de façon synchrone entre les huit sous-placettes de chaque placette et entre placettes proches géographiquement. Les fluctuations de la richesse sont en bonne partie expliquées par les variations interannuelles des précipitations et des températures. Par ailleurs, la flore en montagne réagit fréquemment de manière opposée à celle de plaine aux mêmes conditions climatiques. Si la flore réagit effectivement rapidement aux conditions climatiques, elle n’a pas connu d’évolution directionnelle évidente sur la période considérée (conformément à ce qui est observé à l’échelle du réseau entier) et plus encore, elle a particulièrement bien résisté à la sécheresse/canicule 2003. Plusieurs perspectives sont enfin proposées, en particulier (1) l'exploration plus fine du rôle du climat sur les évolutions de la flore forestière, (2) une quantification plus fine du niveau des populations des grands herbivores à proximité des placettes et l'évolution de ces populations entre 1995 et 2005 pour mieux préciser la pression d'herbivorie et (3) une modélisation de l'évolution de la flore intégrant véritablement les sources de biais (effets équipe et saisonnalité) à partir de l'ensemble des sources disponibles (exercices d'intercalibration, visites de contrôle, passages de printemps et d'été). Identifiant pérenne : HAL : hal-00576688 Archaux, F., Boulanger, V., Camaret, S., Corcket, E., Dupouey, J.L., Forgeard, F., Heuzé, P., Lebret-Gallet, M., Marell, A., Payet, K., Ulrich, E., 2009 - RENECOFOR : Dix ans de suivi de la végétation forestière : avancées méthodologiques et évolution temporelle de la flore (1994/95-2005), ONF, Direction technique, [S.l.], 456 p. : (pages 144 à 456 sur CD)Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 21837 8140 Livre Centre de documentation Bibliothèque Consultable Documents numériques
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Livre en texte intégral (2009)URLUngulates increase forest plant species richness to the benefit of non-forest specialists / Vincent Boulanger in Global Change Biology, 24 (2) (02/2018)
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Titre : Ungulates increase forest plant species richness to the benefit of non-forest specialists Type de document : Imprimé Auteurs : Vincent Boulanger ; Jean Luc Dupouey (1958-) ; Frédéric Archaux ; Vincent Badeau ; Christophe Baltzinger ; Richard Chevalier ; Emmanuel Corcket ; Yann Dumas ; Françoise Forgeard (1949-) ; Anders Marell ; Pierre Montpied ; Yohann Paillet ; Jean-François Picard (1944-) ; Sonia Saïd ; Erwin Ulrich Année de publication : 2018 Article en page(s) : 485-495 Langues : Français (fre) Catégories : [Thématique] Biodiversité
[Thématique] Relation animal-végétal
[Thématique] Forêts (habitat)
[Thématique] Autoécologie (relations/interactions individus-espèces)Résumé : Large wild ungulates are a major biotic factor shaping plant communities. They influence species abundance and occurrence directly by herbivory and plant dispersal, or indirectly by modifying plant-plant interactions and through soil disturbance. In forest ecosystems, researchers’ attention has been mainly focused on deer overabundance. Far less is known about the effects on understory plant dynamics and diversity of wild ungulates where their abundance is maintained at lower levels to mitigate impacts on tree regeneration. We used vegetation data collected over 10 years on 82 pairs of exclosure (excluding ungulates) and control plots located in a nation-wide forest monitoring network (Renecofor). We report the effects of ungulate exclusion on (i) plant species richness and ecological characteristics, (ii) and cover percentage of herbaceous and shrub layers. We also analyzed the response of these variables along gradients of ungulate abundance, based on hunting statistics, for wild boar (Sus scrofa), red deer (Cervus elaphus) and roe deer (Capreolus capreolus). Outside the exclosures, forest ungulates maintained higher species richness in the herbaceous layer (+15%), while the shrub layer was 17% less rich, and the plant communities became more light-demanding. Inside the exclosures, shrub cover increased, often to the benefit of bramble (Rubus fruticosus agg.). Ungulates tend to favour ruderal, hemerobic, epizoochorous and non-forest species. Among plots, the magnitude of vegetation changes was proportional to deer abundance. We conclude that ungulates, through the control of the shrub layer, indirectly increase herbaceous plant species richness by increasing light reaching the ground. However, this increase is detrimental to the peculiarity of forest plant communities and contributes to a landscape-level biotic homogenization. Even at population density levels considered to be harmless for overall plant species richness, ungulates remain a conservation issue for plant community composition. Identifiant pérenne : DOI : 10.1111/gcb.13899 / HAL : hal-01592230
in Global Change Biology > 24 (2) (02/2018) . - 485-495Boulanger, V., Dupouey, J.L., Archaux, F., Badeau, V., Baltzinger, C., Chevalier, R., Corcket, E., Dumas, Y., Forgeard, F., Marell, A., Montpied, P., Paillet, Y., Picard, J.F., Saïd, S., Ulrich, E., 2018 - Ungulates increase forest plant species richness to the benefit of non-forest specialists ; Global Change Biology, 24 (2) : 485-495.Documents numériques
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Article (2018)URL